Le meilleur des mondes
Auteur : Aldous Huxley
Nombre de pages : 284
Résumé : Dans ce livre visionnaire écrit dès 1932, Aldous Huxley imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus.
Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).
Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"...
http://www.syti.net/MeilleurDesMondes.html
« Ce n'a jamais été bien de raccommoder les vêtements. Jetez-les quand ils ont des trous et achetez-en de neufs. Raccommoder, c'est antisocial. »Commentaire : Ce livre est juste génial, un grand classique à lire absolument! Je le recommande à tous ceux qui s’intéressent à la science fiction et à la contre utopie/dystopie en particulier. Mais qu’est ce donc ? Piqûre de rappel ! ^^ « La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui soient, de plus, une dystopie traite d’un effet de société (sous-entendu existant) à un instant T, projeté dans un extrême. La contre utopie se veut plus globale et définie une société négative » « Les univers utopiques et contre-utopiques ont en commun de ne pas être simplement des mondes imaginaires. Ils sont le résultat d'un projet politique. Ce projet vise à rendre possible un idéal […] Il est défini comme la suppression de toute souffrance dans Le Meilleur des Mondes […]. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dystopie#Dystopie.2C_contre-utopie_et_anti-utopie
Ce livre est vraiment très complet au niveau de la critique de notre société qui faite à travers ce roman. Les vices dans lequel notre société pourrait « tomber ». Que ce soit le conditionnement à la surconsommation. L’abandon de la littérature, l’art jugée inutiles et dangereux (divisent les masses, encourage à la réflexion/la critique etc). Le progrès scientifique mis aux mains des politiciens pour mieux appliquer une idéologie. Et bien d’autres aspects très travaillés que je vous laisse le plaisir de découvrir.
Ce livre est vraiment extraordinaire, il est, à l’heure d’aujourd’hui toujours aussi pertinent dans sa réflexion malgré le fait qu’il est été publié en 1932. C’est un futur probable, cohérant et très bien raisonné qui nous est présenté.
"Et c'est là qu'est le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on est obligé de faire. Tel est le but de tout conditionnement: faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper."